Oui, il date un peu, sauf que, quand c'est pas lu, c'est nouveau !
J'ai ce magasine sous le coude depuis plusieurs mois , et je désire vous en faire profiter.
A ce jour, voilà qui est fait. J'ai pris en intégral leurs textes....
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Le Côté obscur des céréales
L'intolérance au gluten semble affecter de plus en plus de Français CHAQUE
Année. Avant d'expliquer cette progression et de dévoiler l'offre alimentaire
BIO de substitution, regardons comment
la maladie coeliaque apparaît.
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Gluten au champ ; le ver est il dans le blé ?
Pour
satisfaire la demande des boulangers en farines très panifiables et donc riches
en gluten, le blé a été sélectionné sur la valeur en boulangerie, critère pour
lequel le gluten joue un rôle important. En parallèle, le nombre d’intolérants
au gluten a explosé. De là à accuser les variétés modernes de provoquer cette
intolérance, il n’y a qu’un pas. Mais est-ce prouvé ?
Jusqu’au 19e siècle, ce qu’on appelait du “pain”
était un amalgame noir, lourd, fait de grains écrasés et agglomérés, et qui se
conservait des semaines, voire des mois.
Le blé était en effet presque toujours
mélangé à d’autres céréales, mais aussi à des haricots et à des noix.
Le pain
blanc ne s’est généralisé qu’au sortir de la Seconde Guerre Mondiale. Les
boulangers se sont aperçus que leurs clients préféraient les pains mœlleux,
croustillants, les croissants et brioches bien gonflés.
Or, plus une farine est
riche en gluten, plus la pâte est apte à retenir le gaz au cours de la
fermentation.
Par conséquent, si les espèces de céréales ont d’abord été
sélectionnées en fonction de leur rendement, ces dernières ont vu leur teneur
en gluten augmentée par croisement entre cultivars. C’est ce qu’a dénoncé le
docteur Jean Seignalet en mettant en cause ces “céréales mutées” dans nombre de
maladies auto-immunes dont la maladie coeliaque. Dans son ouvrage “L’Alimentation
ou la troisième médecine”,
Il explique que ces céréales dites
“modernes”
- blé, seigle, orge, avoine, kamut et épeautre, contenant du
gluten, ont été notamment obtenues par sélection, transplantation ou
hybridation.
Peut-on alors en déduire que les variétés anciennes, qui n’ont
pas évolué dans le temps, sont plus pauvres en gluten ? Pas
vraiment : “A
de rares exceptions près, les variétés paysannes s’illustrent par une grande
richesse des protéines du grain, le plus souvent 2 à 4 points supérieurs aux
variétés commerciales, lit-on dans 5 années d’expérimentations sur
les semences paysannes en Pays-de-la-Loire signé et publié en 2011 par la
Coordination agrobiologique des Pays-de-la-Loire. “Certaines, comme la Saissette de
Provence, dépassent les 15 % de protéines (1), pouvant améliorer
l’équilibre alimentaire des végétariens”.
Toutefois,
le nœud du problème ne réside pas dans la quantité de gluten mais dans sa
nature.
Différents
types de glutens
“Il
y aurait des glutens plus ou moins allergisants, occasionnant une digestion
plus ou moins bonne”, rapporte Bruno Taupier-Létage, de la
Commission Qualité de l’Institut technique de l’Agriculture biologique (Itab).
Car les protéines qui composent le gluten ne sont pas toutes les mêmes,
engendrant de multiples combinaisons. Or, seules certaines combinaisons
entraînent une réaction de défense de l’organisme.
Pourquoi alors ne pas les exclure ?
Ce n’est pas si simple car, comme le fait remarquer Gérard Branlard, Directeur
de recherches à l’Inra de Clermont-Ferrand, “le gluten, résulte de l’expression
d’un grand nombre de gènes, plus de 250 qui codent chacun une protéine. En
outre, si on élabore un blé dépourvu de gliadine et de gluténine, il ne serait
plus panifiable”, conclut-il.
De son côté, la Coordination
agrobiologique des Pays-de-la-Loire livre un éclairage complémentaire : “En
grande majorité, les blés anciens ont un gluten mou, et un grain très tendre,
qualifiés “d’impanifiables” par les analyses de laboratoire” tandis
que “les
variétés modernes ont moins de gluten, mais ceux-ci sont plus solides et
tenaces.” Or, rappelons que, dans le cas d’intolérance, l’organisme
ne parvient pas à “casser” le gluten qui, alors, “s’agglutine” sur la paroi
intestinale. La bonne nouvelle, c’est que les méthodes de panification peuvent
clairement aider à dégrader ce trouble-fête.
Privilégier
le levain
On sait que les enzymes protéolytiques aident à digérer le
gluten. Or, “une
étude a mis l’accent sur le rôle des bactéries lactiques du levain dans la
protéolyse […] ce qui réduit considérablement l’agglutination de cellules
immunitaires d’origine intestinales. […]. Des patients atteints de la maladie cœliaque
semblent avoir mieux toléré des pains produits avec le levain que des pains à
la levure”, explique le compte rendu de la Journée organisée par
l’Itab en 2006 sur les allergies alimentaires liées au blé. “Quand
la fermentation est lente, les enzymes sont à même de rompre les liaisons, de
couper le gluten, explique Gérard Branlard qui conseille un temps
de panification d’au moins 4 h, pas 1h30 comme couramment pratiqué dans les
terminaux de cuisson. La
température de cuisson joue aussi un rôle, poursuit-il, parce que la plupart des protéines
résistent à 80 degrés. Il faut donc une cuisson longue et suffisante afin que
la mie dépasse ces 80 degrés.” Face à une technologie boulangère de
moins en moins encline à dégrader le gluten, de nombreux boulangers bio, dont
certains cultivent leurs propres céréales, renouent avec ces pratiques
ancestrales de panification. C’est le cas de Jean-François Berthellot qui a
ouvert la voie des variétés anciennes de blé en Lot-et-Garonne, il y a 20 ans
déjà (2). Aujourd’hui, non content de semer une trentaine de variétés
anciennes, le paysan-boulanger travaille ces blés d’une autre manière, au champ
comme au fournil, afin de régaler ses clients en pains et viennoiseries
appétents.
Du
côté de la recherche, les objectifs semblent changer de cap. Si pendant
longtemps, la capacité technologique des blés a prévalu sur la qualité
sanitaire, désormais, quelques chercheurs se recentrent sur la santé
alimentaire.
Gaëlle
Poyade
(1)
La valeur moyenne est autour de 10 %.
(2) Lire Echobio n°22, mars-avril 2010.
Qu’en
est-il du gluten rajouté ?
Si le gluten est naturellement présent dans certaines céréales,
son taux peut être augmenté dans les farines par un rajout volontaire, comme
dans bien d’autres préparations alimentaires. Ces “extraits de gluten” ou
“isolats du blé” sont regardés de plus près par le Cercle d’investigations
cliniques et biologiques en allergologie alimentaire (CICBAA) de Nancy. Comme
le souligne sa présidente, le professeur Denise-Anne Moneret-Vautrin, à
l’occasion d’un compte rendu publié en décembre 2006, “les
procédés de fabrication des isolats modifient l’allergénicité naturelle. Ils
créent de nouveaux allergènes, mais ils peuvent également augmenter
l’allergénicité naturelle”. Certaines personnes réagissent donc
exclusivement au gluten rajouté dans un produit. Sans parler d’un probable
effet cocktail : séparé de son milieu d’origine – la céréale –, mais
associé à d’autres actifs, le gluten ne voit-il pas son impact modifié ?
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Le côté obscur des céréales
Le gluten se trouve naturellement dans presque toutes les
céréales, blé, seigle, orge, épeautre, avoine…. hormis le maïs ou le millet. On
en a donc forcément dans les farines, pains, pâtes, pizzas, biscuits,
pâtisseries… car son côté élastique et visqueux garantit une texture aérée,
moelleuse.
Il est donc devenu un ingrédient incontournable :
“Le
gluten fait aussi partie de la composition de certaines recettes sans que l’on
y pense", comme l’indique l’Association française des intolérants au
gluten (Afdiag) : la
sauce soja, les pommes dauphine et les veloutés, certaines viandes hachées (non
pur bœuf), certaines saucisses, sauces, bouillons-cubes ou assaisonnements”.
La liste est longue parce qu’il est aussi utilisé comme additif pour lier,
épaissir (gomme, amidon), émulsifier…
Du
gluten partout
Le
gluten se retrouve dans le seitan, les viandes, poissons et volaille panés,
dans la bière maltée à l’orge et même dans certaines crèmes glacées.
Quand il
n’est pas utilisé comme ingrédient, il l’est fréquemment comme additif, sous
les appellations “agents anti-agglomérants”, “amidon”, “protéines végétales
hydrolysées”, “protéines végétales texturées”, “épaississants”, “matières
amylacées”, “matières grasses allégées”…
Dans
les médicaments, les cosmétiques…
Il est aussi employé en dehors de la sphère alimentaire, sous la
forme d’huile de germe de blé dans le rouge à lèvres par exemple. Mais, comme
le précise Brigitte Jolivet, présidente de l’Afdiag, “le gluten ne passe pas par la
peau. Il n’y a donc aucun risque de se laver la tête avec un shampoing au lait
d’avoine, sauf chez les gens qui ont une dermatite herpétiforme, forme dermique
de la maladie coeliaque.” Dans les médicaments, l’amidon de blé est
parfois employé comme excipient mais il fait partie des allergènes clairement
indiqués. Ceci dit, cette présence ubiquiste est source d’inquiétude. Karine
Jaffré en témoigne, elle qui a découvert sa maladie en 2009.
“Le
gluten est hélas assez courant dans des préparations classiques contre le rhume
ou dans certains anti-inflammatoires.”
L’intolérance au gluten
concerne environ 1 % de la population française, mais seulement 10 à 20 % des
cas seraient diagnostiqués.
La
maladie
Rappelons que le gluten est une combinaison de protéines.
Dans
le blé par exemple, ces protéines sont la gliadine et la gluténine.
Le mot
gluten vient du latin glu qui veut dire colle.
Ce meilleur allié de la
transformation alimentaire serait-il alors devenu notre pire ennemi ?
C’est ce qu’explique Valérie Vidal, bionutritionniste (1) : “Comme
toutes les protéines, la gliadine et la gluténine sont des assemblages de
peptides, eux-mêmes constitués d’acides aminés. Le problème vient de la
dégradation complète de la gliadine en acides aminés lors de la
digestion : ceci nécessite une enzyme spécifique (la dipeptyl-peptidase
IV) difficile à produire par l’organisme humain. Les résidus de protéines mal
digérées altèrent la muqueuse de l’intestin grêle et contribuent à la rendre
hyperperméable (leaky gut syndrome).”
Comment comprendre qu’un
intestin devenu lisse empêche finalement toute nourriture à le traverser ?
En fait, l’intestin comporte naturellement de nombreuses plissures à
l’intérieur appelées villosités ; celles-ci permettent aux nutriments de
mieux passer dans le sang
Or, l’intolérance au gluten détruit à la longue ces
villosités.
Dans le cas du blé, la réaction immunitaire est dirigée contre
la gliadine. Pour l’orge, c’est l’hordéine qui est en cause, et pour le seigle,
la sécaline. En outre, des peptides résiduels se retrouvent donc non
seulement dans le tube digestif à l’origine de symptômes locaux mais aussi dans
le sang pouvant entraîner des troubles du système nerveux ou du système
immunitaire, poursuit Valérie Vidal.
Les
symptômes
Cette inflammation de l’intestin se signale par différents
maux :
- constipation,
- diarrhées,
- douleurs abdominales
- mais aussi anémie,
- retard de croissance chez les enfants.
Car il existe des degrés d’intolérance
au gluten, comme le précise Brigitte Jolivet, présidente de l’Afdiag :
“L’allergie
au gluten est une réaction immédiate qui peut aller jusqu’à l’œdème de Quicke,
mais ce cas extrême est rare. En revanche, l’intolérance, appelée aussi maladie
coeliaque, est beaucoup plus courante et oblige à un régime strict sans gluten
à vie.”
Enfin, on peut parler de personnes “sensibles au gluten”
chez ceux qui trouvent un confort intestinal en limitant la prise de céréales.
Par abus de langage, ces derniers se qualifient parfois “d’intolérants au
gluten”.
Aujourd’hui, l’intolérance au gluten concerne environ 1 %
de la population, “mais
seulement 10 à 20 % des cas seraient diagnostiqués”, d’aprèsla
Fondation Science Digest.
Si les femmes sont deux à trois fois plus touchées
que les hommes, la maladie cœliaque survient à tout âge. Ce qui est inquiétant,
c’est que cette maladie progresse parmi la population française et européenne.
Comment
la repérer ?
Il est alors primordial de l’identifier car, comme l’indique
Claudia Charbonnel-Pieczak, diététicienne, nutritionniste à Crozon, dans le
Finistère, “l’intolérance
la plus faible est sans symptôme, en dépit d’une réaction immunitaire
importante. Cette forme silencieuse marque pourtant le début de l’agression.”
Ainsi, il existe certaines périodes dans la vie, pendant l’adolescence par
exemple où le gluten sera mieux supporté chez un malade coeliaque qui
s’ignore ; mais, en dépit d’une absence de signes extérieurs, la paroi
intestinale sera en cours de destruction.
Il faut donc se soumettre à un test sanguin pour voir si, hélas,
notre organisme fabrique des anti-corps au gluten, source de l’inflammation
intestinale.
En cas de réponse négative, mieux vaut pousser l’investigation
plus loin : seule une biopsie de l’intestin donne le verdict final. Il
faut aussi savoir qu’on “ne guérit pas de la maladie coeliaque”,
poursuit Brigitte Jolivet, même si, grâce à un régime approprié, tous les
symptômes peuvent disparaître.
Si un régime sans gluten, à titre préventif, ne modifie en rien
la possibilité de développer la maladie coeliaque , en
revanche l’âge auquel on introduit le blé est capital.
Yorham Bouhnik, chef du
service de gastro-entérologie et assistance nutritive à l’hôpital Beaujon à
Clichy, est ferme là-dessus : “Quand le gluten est donné en
grande quantité à l’âge de 6 mois, il y a des risques d’allergies.”
Et Brigitte Jolivet de compléter : “La seule prévention, c’est l’âge
d’introduction du gluten chez l’enfant, c’est vers 6 mois, pas avant 4 mois ni
après 7 mois.”
L’Association française des intolérants au gluten (Afdiag) accompagne les coeliaques en leur proposant des ateliers de cuisine.
Le
couple lait-gluten
Nombre de personnes intolérantes au gluten ne supportent pas non
plus le lait animal et les produits laitiers ; elles décident alors de les
éliminer de leur nourriture. S’agit-il d’une “peur-précaution” ou cette
relation s’explique-t-elle ? Si on met de côté les cas avérés d’allergie
au lait, l’intolérance au gluten entraîne également une mauvaise digestion de
ces produits lactés, comme le précise Brigitte Jolivet : “La
lactase, qui permet de digérer le lactose contenu dans le lait et les produits
laitiers, est fabriquée sur les villosités intestinales ; quand celles-ci
sont agressées, on observe une baisse de lactase et les gens se plaignent de ne
pas supporter le lait. Mais, une fois le régime sans gluten adopté,
normalement, ils peuvent en consommer à nouveau.”
En
somme, l’intolérance au gluten gagne à être connue car, une fois diagnostiquée,
et avec un régime approprié, la plupart des troubles disparaissent.
Gaëlle
Poyade
(1) Lire Echobio n°25.
Régime
sans gluten à titre préventif ?
Par prévention, faut-il éliminer le gluten de son
alimentation ? Yorham Bouhnik, chef du service de gastro-entérologie et
assistance nutritive à l’hôpital Beaujon à Clichy, est tout à fait contre,
comme il l’a expliqué sur France Inter le 13 décembre dernier. “Avant
de se lancer dans ce régime, il faut absolument faire un diagnostic pour savoir
si l’on est intolérant ou pas. Car, si l’on entame ce régime sans la
connaissance de son état, les conséquences peuvent être dramatiques. D’une
part, si la personne est coeliaque et qu’on ne trouve plus trace de gluten dans
son organisme, il devient impossible de diagnostiquer la maladie. D’autre part,
à un autre moment de sa vie, à l’occasion d’une grossesse par exemple, cette
personne peut avoir envie de remanger des produits avec gluten. Elle prendra
alors, sans le savoir, des risques très importants.”
Mais,
quand des personnes se sont rendu compte, par elles-mêmes, que l’absence de
gluten leur rendait la santé, elles freinent des quatre fers pour faire le
test. Car cela implique de remanger du gluten et donc d’être à nouveau malade,
ne serait-ce que pour quelques jours.
En conclusion, comme le précise, Brigitte Jolivet, présidente de
l’Afdiag, “le
test est indispensable et il est pris en charge par la Sécurité Sociale s’il
est prescrit par un médecin. Une fois qu’on a vérifié qu’on n’est pas
coeliaque, on peut tout à fait supprimer le gluten de son alimentation si on y
est sensible”.
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Prise
en charge financière
Depuis 1996, la Sécurité Sociale rembourse aux coeliaques l’achat
de pains, pâtes, farines et biscuits sans gluten à hauteur de 45 euros/mois
pour les adultes ; 33 euros pour les enfants. Dans les faits, tous ne
profitent pas de cette aide financière. Pourquoi ? “Pour prouver qu’on est malade, une
biopsie de l’intestin grêle via une fibroscopie est nécessaire – une prise de
sang n’est pas suffisante”, explique Karine Jaffré, concernée par
la maladie. Aussi faut-il nécessairement passer par ce test médical. Mais, une
fois seulement. Pas question de remanger du gluten tous les ans pour se prêter
à cet examen afin d’observer la réaction immunitaire !
Quand on est
reconnu coeliaque, la prise en charge est à vie.
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“Manger
sans gluten, c’est diversifier les aliments, en découvrir certains, cela n’est
pas une punition mais un vrai plaisir”, martèle Nicole Kirch,
restauratrice et naturopathe à Aussonne, en Haute-Garonne.
Ses plats sont ses
meilleurs arguments : qui refuserait de goûter à sa tarte à la banane
élaborée à partir de farine de riz, nappée d’un coulis de chocolat et de noix
de coco râpée ?
Car le riz, le maïs, le millet, le quinoa, le fonio, le
sarrasin, les pois chiches, les lentilles, les haricots azuki… peuvent tout à
fait remplacer les céréales interdites, consommés tels quels ou sous forme de
farine.
La maïzena est parfaite dans une béchamel ou une pâte à chou.
Le
sarrasin, avec son goût prononcé, peut être réservé aux crumbles et aux crêpes.
Priméal l’utilise dans son Pain des fleurs, toast incontournable pour réussir
un apéro.
Si la farine de riz sert souvent de base, en raison de son goût
neutre, elle peut aussi être associée à d’autres : le mélange farine de
riz, de lentilles et de noix de coco fournit un pain excellent bien que la
texture ne soit pas classique.
Toutes ces alternatives se trouvent en magasin
bio, parfois en version complète et conditionnées en sacs de 1, 3 à 5 kg.
Les
aides culinaires
S’il existe des astuces, comme intégrer des œufs battus en neige
et du bicarbonate de soude pour bien faire lever le pain, on peut aussi s’aider
de préparations coup de pouce. Certaines marques mettent à disposition des
aides culinaires, comme de la poudre à lever, du levain de quinoa, de la gomme
de guar ou des “tout en un” pour réussir un gâteau en un tour de main. “Nous
travaillons sur des produits qui redonnent le goût de cuisiner”,
explique Stéphanie Balcon, chef produit de Ma vie sans gluten, marque du groupe
Ekibio. Car, le point positif de cette maladie, c’est qu’elle se soigne par
l’alimentation. Chacun devient donc acteur de son bien-être.
Gaëlle
Poyade
un rajout de ma part :
les différentes farines , en photos, pas toutes !
Bien manger , mais rester vigilant !
Merci d'avoir partager cet article Dany
RépondreSupprimerJe pense que même si on développe pas la maladie, le gluten se colle quand même au parois et créait donc un filtre ou une passoire qui empêche quand même d’assimiler tout ce que l'on mange. Il est donc plus judicieux d'en absorber le moins possible!
Ma femme à fait des boulettes de poisson avec de la farine de riz (un régale) il m'est venu l'idée d'en faire avec des végétaux, à cette période je vais essayer avec des orties, j'en salive déjà...
(ps: l’œdème de Quicke c'est quand on mange des cereales nesquik?!) :D
Salut Dany, toujours farceur, notre Ngiu.
RépondreSupprimerC'est bien, il a bidouillé les commentaires pour que tout le monde puisse poster.
Je vais ajouter le lien vers cet article que tu as patiemment recopié (?) à la suite du mien sur le pain (publié ce lundi matin 28 octobre).
Bises
Hé ? bé non, pas ton blog, patiemment rendu et du remettre en forme. C'est inscrit en toutes lettres au début, je tien cette mini-merveille de renseignement de la revue ECHOBIO, il y a même le numéro de téléphone. Comment n'avais je pas vu ton message ? ;-)
SupprimerPassionnant ce blog Dany, dommage qui a été fermé ♡♥
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